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 Nera Deltania [Prologue, suite à venir]

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MessageSujet: Nera Deltania [Prologue, suite à venir]   Nera Deltania [Prologue, suite à venir] Icon_minitimeMar 7 Juil - 19:04

Nera Deltania :
Tome 1 : l'élue des ténèbres



Prologue :


Le ciel était sinistre. Un épais brouillard d’un gris sombre traversait les Grands Canyons composaient de cadavres en tout genres. Une odeur de décomposition sillonnait les lugubres plaines. Le vent balayait la poussière étouffante. Les nuages obscurs et orageux grondaient légèrement à l’horizon. Il régnait presque un silence de mort. Dans le brouillard, des milliers de personnes, sorciers en majorités, assistaient à un spectacle intriguant et effrayant à la fois : Akréaïsus, du haut d’une immense falaise observait avec satisfaction une sorte de nuage violet et noir gonfler à grande puissance au fil des secondes.Akréaïsus, le grand et légendaire maître des ténèbres, était immense, environ deux mètres quarante. Sa musculature paraissait digne des plus grands guerriers de toute l’histoire. Il portait une grande cape, qui semblait illuminée de centaines de motifs morbides changeant sans arrêt de place. Un masque en fer luisant lui dissimulait le haut de son visage jusqu’au bat de son nez pointu. Ses cheveux couleur corbeaux retombaient souplement sur ses épaules carrés. Ses yeux se percevaient à des centaines de mètres et éclairaient d’un rouge vif. Des gants en métal des mines d’Ikira grinçaient au moindre mouvement de ses longs doigts. Il paraissait …effrayant.

On affirmait même de lui qu’il est l’origine même du chaos et de la magie noire sur Hozirion. Il se faisait passer pour un Dieu, le Dieu du Mal. La terreur qui l’inspirait à l’égard des gens le laissait dominer la plupart des régions de la planète. Il vivait éternellement tant qu’il posséderait toute sa magie, sa magie tant destructrice.

Mais quelques années auparavant, une étrange malédiction le frappa effaçant peu à peu tous ses pouvoirs. Ce qu’il commettait aujourd’hui était sûrement son dernier acte maléfique.La nébuleuse mystérieuse se mit à rétrécir et à émettre des sons mystérieux. En écoutant de plus près, on pouvait distinguer des sortes de cris ou de pleurs. Des pleurs qui devenaient de plus en plus aigus et reconnaissables.

Le nuage violet aboutit à une petite taille et disparut doucement…. A la place, un bébé d’apparence normal prit place sur le sol crasseux. Une fille plus exactement, juste vêtue d’un petit drap blanc. Elle pleurait ne sachant où elle se située. Akréaïsus, apparemment satisfait, s’approcha doucement de la petite fille. Celle-ci se mit à hurler immédiatement. Le public se questionnait. Que faisait Akréaïsus avec un enfant ? Un dernier sacrifice ?

Il la prit maladroitement dans les bras. Il mit son index sur son poignet gauche. Une marque en forme de demi-lune s’y trouvait. La couleur de celle-ci dériva vers le rosâtre.Le sourire de l’homme se déforma bientôt en un rictus malsain. Il fit signe avec l’une de ses mains libres à deux personnes, juste à côté de lui : un homme, Semirus Orford et une femme, Melinda Orford. Leur confiance laissait penser qu’ils étaient bien au courant de l’étrange manipulation d’Akréaïsus.

Le maître leur tendit la petite nouvelle. Doucement, il se retourna vers les spectateurs figés devant cette étrange scène. Depuis quand le grand maître se mettait à faire des manipulations sur des enfants ? Pourquoi l’avait t-il donné à ces gens ?

De sa voie roque et grave, il articula une phrase qui répondit aux milles et unes questions des spectateurs :

- Ames d’Hozirion cette enfant ici présente n’est pas n’importe laquelle, elle est l’élue ! A cet instant même, toutes les questions s’arrêtèrent et le silence était à son maximum, même l’orage lointain s’était tut. Les gens semblaient effrayés, étonnés ou ravis. C’était donc l’élue ! Celle que tant de génération ont redoutés ou attendus. Depuis mille ans, les plus grands prophètes annonçaient son arrivée. Leurs prévisions se trouvaient exactes ! Elle était bien là ! Celle qui décidera du destin du monde. Celle dont les pouvoirs étaient égaux aux dieux créateurs d’Hozirion, l’immense planète dépendante à la magie.Le grand maître ordonna sèchement qu’on l’écoute avec attention. Il reprit calmement son discours.

- Comme vous le savez, ma capacité magique faiblis d’années en années. Je viens de donner le reste de mes pouvoirs à cette petite. Comme la Prophétie l’indique, tous les dons magiques qui lui seront attribués seront multipliés par deux, voir trois ! Cette enfant sera donc l’une des sorcières les plus puissantes du monde. N’ayant plus de pouvoir, je ne vais pas tarder à rejoindre le Monde Souterrain d’Emort. Mais tant que l’enfant vivra, les ténèbres persisteront. Et comme toute enfant, sa jeunesse fait d’elle un être fragile n’ayant pas choisis le bien ou le mal. Je compte bien qu’elle choisisse mon côté sans qu’elle ne se fasse tuer ou kidnapper avant. C’est pourquoi je confis une mission aux deux personnes que j’ai appelées, qui gouvernent la région d’Ifar : faire grandir l’enfant du côté du mal tout en la protégeant.

Au même moment, l’effroyable Akréaïsus sentit une énorme douleur dans sa poitrine. Il n’arrivait plus à respirer. Ses yeux devinrent totalement blancs. Ses muscles faiblissaient. Il ne put s’empêcher de s’accroupir pour essayer de se maintenir. La fin pour lui approchait à grande vitesse. Il savait que cette douleur, n’était rien par rapport aux châtiments qu’on lui réservait à d’Emort. Une spirale de sa taille, visible que part le futur mort, se matérialisa l’aspirant doucement. Il tendit la main vers Semirus et Melinda et leur dit en dernier souffle :

- Prenez l’enfant, emmenez-la avec vous, faîtes vous passer pour ses vrais parents et surtout, protéger la des Otrigas qui essayeront de l’enlever pour la tuer ou pour la manipuler…souvenez vous….

Il poussa un cri étouffé, et observa une dernière fois dans sa vie les deux astres : Tabe et Kanaw qui se camouflaient derrière des énormes nuages gris. Il s’écroula lentement sur le sol poussiéreux. Ses yeux se fermèrent doucement et le vent se leva un peu plus. Son corps s’embrasa tout seul. Quelques secondes après il ne restait que de lui des cendres qui furent emportaient par le souffle froid du vent.

Semirus et Melinda s’approchèrent du bord de la raide falaise, montrant l’enfant à la foule comme si la mort de leur maître ne les avait pas affecter. Tous les sorciers et êtres maléfiques s’inclinèrent devant l’enfant. Celle-ci pleurait de plus belle, ne comprenant vraiment pas toute cette scène.

Personne n’osa sortir un mot. Un faible rayon de soleil vint éclairer les faux-parents et l’enfant, et les téléportèrent dans le grand palais d’Onemyra, la capitale d’Ifar.


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MessageSujet: Re: Nera Deltania [Prologue, suite à venir]   Nera Deltania [Prologue, suite à venir] Icon_minitimeMar 7 Juil - 19:05

Chapitre I : le passé de la puissante protégée

Un an et demi s’écoula depuis l’épisode avec Akréaïsus. Une année, ou les gens ne se posèrent pas la question du comment cet enfant avait pris place dans le berceau royal. Certains pensaient juste que la reine l’avait soit adopter ou avait bien caché sa grossesse. Et ceux qui tentaient de poser la question devant la reine ou le roi se volatilisaient curieusement le lendemain. Et le roi justifier leurs absences en racontant un mensonge : Nous sommes désolés, mais votre mari s’est fait mangé par un Docok Géant. Cet oiseau à dents géantes ne lui a pas laissé de chance lors de son entraînement dans mensuel dans l’armée d’Ifar.
La petite élue, nommé Nera par ses parents adoptifs, avait grandit en toute inconscience de son immense pouvoir. Elle avait une petite touffe de cheveux de couleur châtain, des yeux d’une étrange couleur, qui varié entre le gris et le violet selon les angles. Elle mesurait une taille normale. Elle pesait entre 14 et 17 kg. On lui avait offert récemment une petite chaînette en or avec écrit : Nera, l’éternelle.
Toujours vêtu en petite princesse, elle attirait les jalousies des jeunes filles qui se doutaient que plus tard elle pourrait être une terrible séductrice.
Rien ne faisait apparaître qu’elle était d’une puissance égale aux plus grands dieux si ce n’est, l’étrange demi-lune. « Tache de naissance banal » comme le faisait croire Melinda et Semirus.
Ses parents passaient pour des gens plus ou moins normaux, mise à part leur statue de souverains, et portaient tous leurs amours à Nera.
Melinda, une belle brunette aux lèvres très fines et aux yeux aux couleurs de Crystal, lui donnait toute son attention. Semirus était un fier soldat, aux cheveux longs et blonds. Ses yeux étaient de la couleur du saphir. Il avait de vielle origine de la race des vampires qui n’était pas très redoutés dans la région d’Ifar. Il était froid avec Nera, mais essayait tout de même de s’en occuper de temps en temps en lui apprenant à manier ses premières armes.
La seule chose qu’ils faisaient de différents par rapport aux autres parents était leur éducation. Une éducation spéciale puisque ils l’initié au mal.
La petite fille ne jouait pas avec de simples poupées. Quand elle était en possession d’une, on la munissait d’un couteau, qu’on lui obligeait presque à planter dans la poupée, peu importe si elle se coupe ou pas. Ce qui valait beaucoup de dépenses en poupées. Mais, sa n’arrêtait pas les richissimes parents.
Pour réveiller sa colère, on l’enfermait dans une chambre sombre et humide aux décorations effrayantes. Tout ça, entouré d’une odeur répugnante. On la laissait plus de onze heures là-dedans. En la reprenant, il lui arrivait de crier et de mordre et on ne lui disait rien. Au contraire, on l’applaudissait !
Ces exercices étaient faits pour mettre à jour la haine et la vengeance de la petite fille vers l’âge de dix ans. A cet âge, elle commencera normalement à déclencher ses premiers pouvoirs.
Mais ce jour là, c'est-à-dire un Lundi ensoleillé, les nuages commencèrent à voilaient les petites maisons d’Onemyra. Melinda et Semirus ne pressentirent rien pour la suite de la journée…
Ce jour là d’ailleurs, Nera et sa mère se tenaient dans une magnifique pièce blanche, aux tapisseries baroques. Un balcon était disposé devant des portes-fenêtres ouvertes, en or pur. Les rideaux rouges voletaient au rythme ensorcelé du vent. Nera portait une robe blanche en soie, et elle avait plusieurs nœuds rouges accrochés dans les cheveux et sur certains pans de sa robe. La mère adoptive enseignait à sa petite protégée ses leçons bizarres.
Une poupée encore en bonne état fut prise violement par la petite fille qui lui arracha ses cheveux sans pitié. Sa mère lui sourie, mais le son d’une trompette vint interrompre leurs activités.
La jeune reine se leva, laissant Nera seule. Elle passa par un couloir tout en descente, très sombre avec juste quelques bougies pour éclairer. Les trompettes ne cessèrent pas. Elle ouvrit une petite porte qui donnait sur la salle du trône. Ce son là signifiait que quelqu’un arrivait pour rencontrer la reine ou le roi.
Dans son immense robe blanche, décoré avec des Cristaux et de la dentelle blanche, elle s’assit sur son trône en marbre, couvert d’une couverture tissé sûrement par les lutins des montagnes des Gauskons.
Deux lignées de soldats sur la gauche et sur la droite, se tenait droit, et entre eux, se tenaient les trompettistes qui soufflaient dans leur instrument et criaient l’arrivé des invités autorisés rentrant dans la salle du trône.
Cette fois-ci, ils crièrent à l’unisson :
- Le messager d’Ifar !
La reine commença à se lever pour accueillir comme il se doit son messager, avec un sourire forcé, mais au bout d’une minute, il ne parut pas. Enervée du peu de respect que lui faisait son propre messager, elle n’hésita pas à se rassoir en tapotant l’accoudoir de son trône.
Les trompettistes, des pages, avaient l’air eux aussi étonnés de l’absence du messager, et ne savait où regarder pour ne pas énerver la reine. Certains sués même, à l’idée de se faire étrangler par la souveraine.
- Non mais pour qui se prend-il celui là !? Mon propre messager, et même pas fichu d’être là ! pensa t-elle à haute voix.
Un petit blondinet osa croiser son regard. De ses yeux de félins, elle l’observa méchamment faisant signe à un garde de lui donner sa lance, mais par chance pour le petit soldat, une faible voix interpella la reine. Une voix un peu étouffé et très lente. Les longues lignés de soldats ne savaient que faire ne sachant pas si c’était un ennemi ou ami.
- Attendez…..noble…….reinnneee…...
Melinda se retourna et avec frayeur aperçu un jeune garçon, rampant, ensanglanté avec une flèche planté dans le dos. Il était brun, et avait l’air très jeune, environ seize ans, pas plus ! Il avait du mal à respiré et semblant vouloir dire quelque chose d’urgent. Le blason taché qu’il portait indiquait qu’il faisait partis de la Région. Elle devina, comme toutes les autres personnes de la salle qui s’agissait du fameux messager, celui dont le retard, était enfin expliqué. Elle lança un dernier coup d’œil au blondinet qui se faisait tout petit.
La reine s’avança rapidement vers le blessé appelant les gardes d’urgence pour qui l’aide à le faire asseoir et essayé de le soigner grâce à un peu de magie. Mais il était déjà trop tard pour le pauvre jeune homme. Mais dans son dernier souffle, il put dire d’une façon très flou :
- Les….les….Otrigaaaasssssss…….
Il ne put finir sa phrase qui s’écroula raide mort par terre, la bouche grande ouverte, un filet de bave mélangé à du sang pendant de celle-ci. Mais la grande Melinda avait très bien compris, les Otrigas étaient là et il n’y avait plus de temps à perdre.
-Garde ! Préparez une défense sur la porte principal et prévenez les armées de vite se dépêcher pour défendre la ville si vous ne voulez pas tous finir en pâté pour Tyrexyl !
L’idée de se retrouver dans la gueule de ces immenses dinosaures que sont les Tyrexyl, leur fit ravaler leur salive. Ils s’exécutèrent sans broncher.
Pendant ce temps, Melinda déchira le bas de sa longue robe pour pouvoir mieux courir. Elle prit l’escalier qu’elle avait emprunté lorsque qu’elle avait rejoint la salle du trône. Il lui semblant beaucoup plus long. Peut être était-ce l’angoisse qui lui faisait cette sensation ?
Arrivée en haut, elle prit la jeune enfant qui ne s’amusait pas très tendrement avec ses petites poupées. La tenant d’un bras, elle sortit sur son balcon pour tirer sur une petite cordelette faite de crin de licorne qui fit sonner une cloche en bronze, accroché tout en haut du palais, c'est-à-dire à plus de 140 mètres du sol. Cette cloche déclencha un mécanisme très bien réalisé qui fit sonner toutes les autres cloches de la ville sans exception.
Les gens regardèrent d’un bref regard, la cloche qui se trouvait près d’eux, comme si ils entendaient qu’elle leur dise que faire. Ils ne savaient même pas si c’était un entraînement, qui d’ailleurs ces temps ci, ce faisaient très fréquents. Mais les personnes prêt du balcon royal réagirent au bout de quelque secondes, quand ils croisèrent le regard furieux que la reine leur adressé. Ce n’était pas un simple entraînement mais une vraie attaque. Une attaque où ils risquaient sûrement de perdre leur vie.
Ce fut alors une énorme panique dans toute la ville, même si tous eurent des très bons réflexes.
Les fenêtres en dur bois, les volets en chêne et les portes des maisons des fois faites en pierre se fermèrent une par une. Les jeunes enfants qui jouaient dans la rue et qui n’avaient jamais eu à faire à ce genre de situation se retrouvèrent soudain pris par de parfaits inconnus, qui pour les protéger les enfermèrent dans leurs maisons, bien cachés.
La ville qui semblaient vu de haut, une belle ville commerciale, avec beaucoup de transport comme les chariots, chevaux et monstres divers, et avec sa décorations comme ses toits rouges, jaunes, bleus, verts, semblait soudain s’éteindre peu à peu et devenir aussi grise que le ciel qui s’était encore couvert.
Les soldats se préparaient à l’assaut. Ils couraient dans toutes les rues avec difficulté à cause avec leurs lourdes armures faites de mailles ou pour les plus riches, d’écailles de dragons. De loin, on pouvait entendre des battements d’ailes très rapides. Des battements d’ailes car les puissants sorciers se déplaçaient souvent sur le dos de griffons ou de digrons, sortes de petites dragons, incapables de cracher du feu.
Les griffons formaient l’une des grandes forces d’Ifar dut à leur puissance et résistance. Et les digrons esquivait bien les coups et allaient à une vitesse surprenante, ce qui déstabilisait l’ennemi, même si ces étranges reptiles n’avaient pas grand-chose dans leur petite boîte crânienne.



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MessageSujet: Re: Nera Deltania [Prologue, suite à venir]   Nera Deltania [Prologue, suite à venir] Icon_minitimeMar 7 Juil - 19:05

La reine resta sur le balcon. Elle jetait de temps en temps des coups d’œil rapides sur le ciel. Il s’était obscurci et les armées en recouvraient une majeure partie.
Observant la ville, comme si elle attendait quelque chose, elle sourit lorsque le vent ce leva.
Semirus apparut comme par magie sur le balcon. Celui-ci, avec ses longs cheveux blonds descendants jusqu’au bas de son dos, étaient complètement décoiffés et les parties en tissu de son armure avaient étés brulés ou déchirés. Il portait une longue balafre le long de son visage, et elle saignait encore abondement. De sa voix étouffé et fatigué il plaça quelques mots :
- Vous devez allez vous cacher, une bataille fait rage contre les Otrigas. Ils sont des milliers, j’en serai à parier qu’ils cherchent l’élue et que leur chef, Itax et là lui aussi ! Ce charognard, je l’attrape je le….. Bon bref! Nous ne tiendrons pas si longtemps, trouve un moyen Melinda, je….ne suis pas sur de revenir….
Avant même que la reine est put en placé une, Semirus avait disparus, sous un épais brouillard noir, surement téléporté à la bataille. Nul ne sait ce qu’il allait devenir de lui.
La belle brune laisse couler une larme et quitta le balcon, tenant Nera pour aller dans la première salle qu’elle trouvera. Elle savait bien que Semirus ne reviendrait pas, les ennemis étaient trop nombreux par rapport à leur ridicule armée. La guerre qui venait de commencer ne servirait à rien. A quoi bon ce battre si c’est perdus d’avance ? Juste pour les retarder ?
Alors qu’elle avançait aussi rapidement que possible, elle put entendre la porte principal du palais cédait sous les coups d’un bélier et les courtisans se faire massacrer un par un. Il ne restait plus de temps à perdre, elles devaient fuir toutes les deux.
Courant dans tous les sens, ne pensant même plus où elle passait, la fausse mère essaya de réfléchir à un passage secret qui pourrait les aider. Elle nu pas d’idée. Malgré qu’elle eu vécu dans le palais depuis plus de vingt ans, le château avait été fait sur des catacombes, et elle n’avait jamais voulut savoir si un passage secret se trouvait dans l’immense bâtisse, car elle se dit que sa mènerai surement dans ces souterrains si lugubres. Hors, il est bien connu que les êtres les plus abominables y vivent dedans en particulier une, qu’on appelle la « Mystérieuse bête ».
Elle courut de plus belle, d’autant plus que les Otrigas avaient brisés les vitres du palais pour pouvoir s’infiltrés de partout. Ses cheveux pourtant toujours bien coiffés en chignon, étaient maintenant détachés et ébouriffés de partout. En route, elle réussit avec difficultés à enlever ses chaussures à talons qui la gênaient énormément pour courir. Des cris de douleurs et de frayeurs se firent retentirent aux quatre coins du palais. Les chiens gardiens du palais aboyaient, puis poussaient un petit couinement à la suite de ça, plus rien.
Avec ses pieds nus elle se retrouvait bloquée à presque tous les passages et en plus de ça, elle devait évitée les morceaux de verres des vitres et d’objets précieux brisaient, qui trainaient dangereusement par terre. Elle réussi à faire quelques croche-pattes aux soldats qui s’étalaient ridiculement étalés sur les morceaux aiguisés.
Elle arriva avec l’enfant dans un immense salon, avec fauteuils en soie, tapisserie en or, cheminé en marbre…bref, du vrai luxe. Ce salon était normalement fait pour les réunions importantes d’états qui étaient souvent longues et stressantes. Il y avait sept portes et elle ne savait pas laquelle prendre de peur de se retrouver bloqué elle et la petite enfant.
Elle serrait très fort Nera, qui entre temps, avait comprit le massacra qui se déroulait et se mettait dès à présent à pleurer comme jamais. Elle avait beau être petite, sa ne changeait rien qu’elle comprenait plus que bien la situation. Mais les pleurs n’arrangeaient rien, maintenant, les deux individus étaient repérables.
Elle essaya de prendre la première porte de droite mais elle ne menait nulle part à part dans une salle de bain luxueuse qui ne représentait pas un moyen de secours. La deuxième porte qui suivait, rejoignait un long couloir qui donnait sur la cour dans laquelle il serait difficile de s’enfuir. La troisième, en face, avait été détruite et la porte avait bloqué le passage, ne permettant pas de passer. Il fut de même pour la quatrième, où de toute façon, elle donnait sur un immense placard.
Enfin, les deux dernière étaient libres et menaient à la sortie mais, déjà dans l’escalier, on pouvait entendre les lourdes armures des soldats ennemis montaient à grande vitesse.
Il n’y avait nul part ou allait, et la mère, commença à s’asseoir par terre, serrant Nera aussi fort qu’elle le pouvait. Pendant quelques secondes, elle insulta dans ses pensées le bâtisseur du château qui avait fait des centaines de portes qui menaient à des endroits inutiles.
Puis, elle revint à sa pensée principale. Demirus était peut être mort, mais l’élue, elle ne devait pas mourir. Hélas, il n’y avait plus rien à faire. Dans sa tête, elle s’excusa au grand Akréaïsus, qui de là ou il était, devait contenir une rage folle, et n’hésiterez pas à les torturer jusqu’à l’éternité dans le plus profond des enfers.
Sauf que Melinda, malgré les larmes qui lui faisaient sentir sa mort proche, aperçu une cheminée en marbre juste au bout de la pièce. Elle savait à présent où était le passage secret principal. Lorsque qu’elle était rentrée pour la première fois dans ce château, accompagné par Demirus, Melinda avait aperçu et fut étonnée par un écrit disant : « Par la chaleur infernale du bois royal, dans les enfers tu tomberas, nul ne sait si tu pourras en revenir… »
Un sourire apparut en se rappelant de la première fois qu’elle avait lut l’écrit. Elle avait crut que c’était une façon de tuer les gens, en les brûlant, et à les condamnant aux enfers. Mais les enfers ici, sont synonymes des catacombes ! La chaleur infernale du bois royal signifiait la cheminée, et la menace « nul ne sait si tu pourras en revenir » devait être liée à la fameuse légende du monstre.
Aussi vite qu’elle le put, elle s’approcha de la cheminée. Elle entendait les soldats montaient le dernier tournant de l’escalier, et l’angoisse se fit sentir. Il restait peu de temps. De plus, à sa grande frayeur, aucun passage ne se faisait voir sous les cendres de la cheminée. Désespérée, la souveraine tenta tous de même une formule tout en mettant sa main au dessus des petites cendres :
- Par l’œil d’Okepira, sous les mains d’Opsira, passage révèles toi !
Le silence se fit complet. Seules les armures retentissaient maintenant devant la porte. Melinda baissa les yeux, complètement anéantie. Elle avait échouée à sa mission donnée par le grand maître.
Mais… un bruit se fit entendre dans la cheminée, un bruit grave comme lorsque l’on déplace une lourde plaque de métal.
Les cendres noires formèrent une épaisse fumée qui s’éparpilla dans toute la salle. A la place du socle et du plateau tenant les bouts de bois fumants, se trouvait un énorme trou dont on ne voyait pas le fond. Une odeur de pourriture se faisait ressentir le long de la pièce. Elle provenait de ce gouffre. La reine prit une grande inspiration, et sauta avec l’enfant dans le trou. Elle cria en même temps :
-Bande d’assassins ! Jamais vous ne nous aurez !
Alors que les armées ennemies venaient de défoncer la porte et que déjà, certains, avaient essayés de les attraper au vol, le passage se referma.

Il faisait noir…très noir. On ne voyait rien ! Melinda toussait, et Nera pleurait toujours autant. Mais la voix reposante de sa « mère » l’apaisa peu à peu. Mais, derrière sa petite voix rassurante, se cachait une grande peur.
Elle avait peur pour plusieurs raisons. Il faisait noir, tellement noir que la magie ici ne pouvait pas être utilisée.
La magie était l’activité qui demandait le plus de concentration et de précision. Si on visualise mal l’endroit où on veut exercer sa magie, elle peut aussi bien agir à l’endroit voulut mais aussi à l’autre bout de la planète sur une pauvre personne qui fait bouillir sa soupe! Seuls les puissants magiciens peuvent contrôler la magie avec facilité dans le noir tout en ayant peur. On disait alors de ces personnes qu’elles possédaient le « don », et seulement plusieurs milliers de magiciens sur trente milliards d’êtres pratiquants la magie sur Hozirion pouvait réussir. Hors, Melinda ne faisait pas partis de ces personnes là.
Deuxièmement, le passage magique ne marchait que dans un sens. C'est-à-dire que même en contrôlant la magie dans le noir, le trou ne réapparaîtra pas. Le sceau magique à l’envers inscrit dessus l’indiquait. De plus, qu’auraient t- ils puent faire en remontant, à part se faire sauvagement tuer par les soldats qui était prêt à entendre des jours si il le fallait ?
Troisièmement, l’idée de marcher dans ce tunnel noir n’était même pas envigeasable, nul ne sait si il n’y avait pas des trous ou pire… des monstres en manquent de chair depuis des décennies, notamment la fameuse bête !
Nera semblait avoir compris la situation, et ses yeux, bizarrement, se voyait dans le noir, on peut comme si elle réfléchissait le peu de lumière qui sortait de la plaque de la cheminée. Mais la couleur de ses yeux était rouge. Ce n’était pas sa couleur naturelle.
La jeune enfant leva sa main gauche, et du bout de son doigt, une étincelle jaillit. Elle savait dire déjà quelques mots mais aujourd’hui un nouveau mot sortit de sa bouche. Le mot Feu ! Elle l’articula plusieurs fois à la suite, et une nouvelle étincelle jaillit. Puis, à nouveau encore, mais cette fois-ci, cela se termina avec une petite flamme au bout de ses doigts, et qui ne semblait pas la brûlait. Elle paraissait avoir fait ça naturellement et n’éprouvait aucune fatigue après avoir pratiqué son premier acte magique.
- Quoi ! Mais c’est impossible ! Les premiers pouvoirs ne doivent qu’apparaître vers les dix ans ! S’étonna la souveraine. Et nous…nous sommes dans le noir ! Je n’y crois pas, elle a donc le don !
Cela démontrait donc l’immense pouvoir de la petite. Elle fut ravie et impressionnait par la puissance magique que dégageait sa petite protégée.
Mais la flamme n’allait pas tenir éternellement et Nera avait beau être forte, elle n’aurait pas la conscience d’en faire une deuxième. Il fallait trouver un moyen de sortir au plus vite.
La reine pris le poignet de la petite et vit que la marque touché par Akréaïsus était devenu un peu plus rouge. Un sourire s’afficha légèrement sur ses fines lèvres. Elle ramassa un bâton, sûrement un morceau de vielle poutre, et pris un petit peu du feu de la flamme pour éclairer les catacombes.
Les sous-sols étaient…effrayants. Tout d’abord, le sol était recouvert d’épaisse poussière, environ six centimètres et on pouvait presque croire que c’était de la mousse. L’odeur abominable était insoutenable. Des morceaux de murs trainaient par terre, des crottes de souris et certaines d’animaux inconnus étaient comme accrochés à l’épaisse mousse, et les colonnes soutenant le plafond donnaient l’impression qu’elles allaient craquaient à tout moment à cause des fissures très apparentes. D’ailleurs, la jeune souveraine regretta d’avoir enlevé ses chaussures un peu plus tôt.
On ne voyait pas le bout de cette immense « pièce. » Quelques fois sur les bords, on pouvait apercevoir des cachots avec à l’intérieur un ou des squelettes accrochés par des cordelettes aux bras et aux jambes, qui ne paraissaient pas mort naturellement mais plutôt…dévoré… et où les « détenus » ne semblaient pas avoir été mis ici pour être punis mais pour servir de nourriture à la…bête qui vivait dedans. Peut être que ces personnes étaient les hommes et femmes qui avaient osés se demandaient d’où venait Nera ? En tout cas, Melinda ne put s’empêchait de lâcher un tout petit rire angoissé.


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MessageSujet: Re: Nera Deltania [Prologue, suite à venir]   Nera Deltania [Prologue, suite à venir] Icon_minitimeMar 7 Juil - 19:07

Il y avait également des traces de sangs, qui traversaient de long en large l’immense pièce. La jeune femme se demanda si elle n’aurait pas préféré se faire tuer par les soldats que se faire manger lentement par l’étrange bête qui habitait les sous-sols.
Plus les minutes passaient, plus elle s’enfonçait avec sa fille dans l’étrange pièce. L’odeur de pourriture devenait plus forte et l’air se faisait plus rare. Mais, rien ne montrait la présence d’un monstre tel qui soit. Mais rien montrait non plus la présence d’une sortie pour l’instant C’est pour ça que la jeune souveraine se demanda si toute cette mise en scène n’était pas là juste pour impressionner les poursuivants des souverains ou les petits curieux.
Un bruit derrière elle vint lui sifflait entre ses oreilles. Une sorte de respiration forte et effrayante. Plus elles avançaient, plus on l’entendait. Ne croyant pas à une bête dans les sous-sols, elle n’y prêta pas plus d’attention. Mais par précaution, elle préféra trouver un moyen pour protéger Nera.
Une idée lui vint. Elle avait remarqué depuis le début des sortes d’immense cage à oiseau, qui apparemment, pouvait être montés. Déchirant un nouveau pan de sa robe, elle enleva les quelques os qui étaient présents dans la cage. Sur son morceau de robe, elle y déposa Nera, qui ne comprenait pas vraiment ce que sa mère fabriquait. La jeune femme tira une longue chaîne un peu rouillé, et la cage monta avec un petit grincement.
Elle s’essuya ses mains pleines de poussières et regarda le long couloir noir qui s’ouvrait à elle. Il lui sembla entendre un long grognement, mais elle en déduit que c’était le faible souffle du vent qui tapait contre les vielles parois.
Au fur et à mesure qu’elle avançait, elle avait l’étrange impression d’être observé. Mais pour l’instant, aucun danger ce fit apercevoir. Mais, elle avait constaté quelque chose depuis tout à l’heure. Il y avait de l’eau ! Enfin, un liquide assez épais, qui au fur et à mesure de ses pas, semblaient monter... Impossible de savoir sa couleur, mais, vu l’odeur que celui-ci dégageait, elle en conclut que ce ne devait pas être de la simple eau mais plutôt une sorte de boue sortant des égouts de la ville.
Avançant prudemment, elle continua son chemin. La lumière se faisait un peu plus voir grâce à des sortes de grille d’égouts qui se situés sur le plafond à plus d’une dizaine de mètre de hauteurs. Elles laissaient passer une faible lumière orange qui mélangeait le couchée des astres, à la couleur des flammes dévorant la ville entière. Cela indiquait qu’elle était en train de passer les sous-sols de la ville, et qu’elle ne tarderait plus à rejoindre la plaine. Pendant un moment, elle repensa à sa belle ville d’Onemyra, avec ses chevaux, ses monstres, ses mystères et ses joies. Tout cela était fini. Demain, il ne resterait qu’un gros tas de cendres fumant.
Mais alors qu’elle décidait de retourner en arrière pour aller chercher Nera, bloquée dans sa cage en hauteur, elle se stoppa net lorsqu’un étrange résonnement retentit derrière elle. Cette fois-ci, ce n’était pas le vent, car on pouvait entendre un bruit dans l’eau, comme si quelqu’un marchait, ou plutôt rampait dedans. Oui ! Le liquide, Melinda n’avait pas pensé à la regarder lorsqu’il y avait un peu de lumière. Elle osa alors un regard en dessous de ses genoux et vu la couleur de l’eau : elle était…verte. Verte comme de la bave de crapaud et épaisse comme de la boue !
Un sentiment de dégoût se fit apercevoir sur son visage. Mais ce n’était rien face à ceux qu’elle allait voir. Elle risqua de se retourner. Et c’est alors qu’elle aperçue le monstre le plus hideux qu’elle n’est jamais vu … un Verlk ! Ce monstre est un vers géant, d’environ cinq mètres de hauteur et de dix-huit mètres de longueur. Il a huit yeux différents, deux horrible gueules : l’une avec pleins de petites dents et une autres avec une vingtaine de dents plus grosses les une que les autres. Deux pinces de crabes rouges claquaient à chaque mouvement de l’humaine. Et derrière lui…un immense filet de bave verte, de la taille d’une rivière, coulait de sa queue de sirène. Melinda ne bougeait plus !
Elle était effrayée ! Le Verlk s’approcha lentement, ouvrant ses immenses mâchoires puis s’abattit brutalement sur la souveraine soulevant un épais brouillard de poussières. L’eau verdâtre gicla sur les murs, les faisant légèrement trembler. Melinda eu juste le temps de se pousser. La bête existait donc belle et bien !
Elle toussa un petit peu. Soulevant le reste de sa robe déchiré, elle dégaina une petite dague avec un pommeau en forme de dragon, qui était accroché par une ficelle à son collant.
Elle s’appuya sur le sol, faisant pression sur ses mains puis sauta sur une grande pierre représentant un troll, qui était accrochée à un ou deux mètres du sol. Elle inquenta une formule :
- Que la lame du dragon pourpre face rugir les flammes de l’enfer !
Aussitôt, la lame devint rose puis rouge. Elle devint brûlante mais la reine ne sentait pas vraiment la chaleur. La lame de sa dague s’enflamma et se transforma en une arme plus que redoutable. Elle sourit en coin de lèvre puis sauta de sa pierre en double salto avant pour aller sur l’étrange queue poisseuse du monstre aux deux bouches.
Serrant sa dague en plein poignet, elle planta celle-ci dans sa queue, tout en se tenant avec facilité de son autre main. Le Verlk se cabra légèrement laisse passer un horrible cri aiguë qui faisait plus que mal aux oreilles. Il bougea sa queue dans tous les sens pour essayer de faire tomber la jeune femme. Mais celle-ci, avait une agilité digne des Trychats qui sont des espèces de chats de un mètre quatre vingt qui ont le comportement d’un humain. He oui ! Melinda n’était peut être pas la plus puissante des magiciennes mais elle pouvait se vanter d’être une redoutable guerrière !
- Alors là tu fais moins le malin monstre ignoble!
Malgré la douleur du monstre, celui ne semblait pas s’être calmé, bien au contraire, il se cabra à nouveau et se mit à rampait à une vitesse plus que extraordinaire vu son énorme corpulence. Il laissait derrière lui encore plus de son espèce de liquide puant et visqueux. Et il allait…en direction de Nera ! Melinda devait l’arrêter, et elle le savait. Malgré la vitesse de l’animal et les nombreux à coups de sa queue sur le sol, la jeune femme se maintenait toujours. Elle grimpait sur le corps visqueux en direction de son énorme tête.
- J’espère qu’il n’aura pas l’idée de bougeait la tête, car sinon je tombe directement dans ses gueules …pensa t-elle.
Plus elle s’approchait de ses deux immenses gueules, plus sa sentait le moisis. Elle tira la langue d’un signe de dégout. Jamais elle n’avait sentis une odeur aussi ignoble que l’odeur de cet étrange animal.
Elle planta sa dague pour s’aider à monter. Le vers ne semblait rien sentir. Très vite elle arriva en haut de sa tête. On pouvait déjà apercevoir la cage de Nera. La torche faiblissait à cause du vent et les cages étaient maintenant plus loin. Il fallait faire vite.
Elle se mit en équilibre sur l’immense tête. Et ferma les yeux, comme en dernière prière, suppliant que sa marche. Elle poussa un immense « YEEAAHHH !!! » en signe de cris de guerre et enchaîna ses coups de dague dans les huit yeux de l’animal. Celui poussa un énorme cri et stoppa net devant la cage de Nera, qui s’était remise à pleurée entre temps. Un sourire satisfait apparut sur la petite bouche à la souveraine. Elle descendit de la tête du monstre qui semblait être comme paralysé ce qui étonna Melinda car il n’était même pas mort ou endormi.
Mais alors que la jeune femme redescendait la cage et récupéré l’enfant, le monstre émit un drôle de bruit. Elle se retourna et d’un seul coup celui se cabra de tout son long, défonçant la plus grande partie du plafond. Les murs tremblèrent encore et tout commença à s’effondrait ainsi que le château au-dessus. Des pierres importantes tombèrent et très vite, le monstre, Melinda et Nera se retrouvèrent bloqués entre deux tas de gros cailloux. Le Verlk avait la queue sous les pierres, ce qui lui empêchait de bouger. Mais le plafond commençait à s’effondrait, les colonnes fissuraient cédèrent elle aussi, et bientôt ils se retrouveraient étouffés et écrasaient sur une partie des pierres des catacombes et du château.
Il n’y avait plus rien à faire. Le Verlk était déjà mort et elles n’allaient pas non plus tenir longtemps. Alors, en dernier recours Melinda prononça une formule, qui vu son impuissance en magie ne pouvait téléporter qu’une seule personne. Et celle qui avait une plus grande importance pour l’avenir était bien Nera.
Fermant les yeux, en sachant que sa allait être ses dernières paroles, elle prononça :
- De la Tornade d’Ifar, je souhaite que Nera, ici présente, soit téléporté dans un endroit où elle sera accepté en tant qu’enfant, et que de mon sort, soit lié tous mes pouvoirs à cette jeune enfant !
Une bourrasque de vent s’engouffra par le petit trou du plafond, emmenant avec, des morceaux de cendres des maisons brûlants. Le sol s’était mis à trembler. Une mini-tornade pénétra dans les catacombes. Elle passa sur la souveraine et le tourbillon se changea en une couleur mauve. La tornade continua son chemin vers Nera, qui ne comprenait pas pourquoi les pierres s’effondraient et pourquoi sa mère était allongée sur le sol, les yeux fermés en ne bougeant plus.
Elle encercla la petite fille, puis, un petit « CLINK » se fit entendre et se fut le calme complet sous les sous-sols sans Nera, sans tornade, sans monstre, sans vie…


Pendant ce temps, dans une petite ville nommé Tyfa, capitale de Souffion, le Roi Tildarion II se promenait dans ses jardins colorés, remplient de fleurs et de plantes qu’on ne trouve nul par ailleurs. Il faut dire que la petite région de Souffion regorgé de volcans qui rendaient la terre fertile. Même si le volcan voisin de Tyfa, le Mont d’Ailes d’Argent, était resté éteint depuis des milliers d’années, la terre continuait à être toujours facile à travailler. Il faisait d’ailleurs très beau aujourd’hui, et les Tulipias, sortes de tulipes qui changent de couleur en fonction du temps, était d’une belle couleur orangée. Il n’y avait pas un souffle de vent, pas un signe de nuages…bref, un temps parfait.
Alors, imaginez l’étonnement du roi quand une tornade, qui ne touchait même pas le ciel et qui était aussi fine qu’un tronc d’arbre, apparut devant lui comme si elle le cherchait.
Il n’osa pas bouger. Mais qu’est ce que c’était ? Pas un souffle de vent, et puis là, devant lui, une tornade à peine plus que son gros ventre fait son apparition. Il jeta un dernier coup d’œil au ciel pour regarder s’il y avait le moindre signe de nuages. Rien. Il se gratta la tête, l’air pensif. Fallait t-il avoir peur ou pas ?
Au fur et à mesure que les secondes passaient, la tornade se dissipa doucement. Le roi tentant même de passer une main dedans pour juste voir l’impression que sa faisait, mais changea vite d’avis quand la tornade, qui avait un peu dévié, toucha à peine un arbre et le déracina.
Le gros homme alors commença à courir de peur de se faire souffler par le tourbillon quand un rire l’arrêta en chemin. Un rire enfantin qui bizarrement le fit sourire. Cela lui rappela les enfants qu’il avait eu avec son ancienne femme, qui a été assassinée sauvagement, elle et les enfants. Il serra ses poings en repensant à cette terrible histoire. Une larme coula, mais à nouveau le rire le fit sortir de ses pensées.
Il se retourna vivement comme si il s’entendait à ce que la tornade lui saute dessus mais que cette fois-ci il lui ferait face courageusement. Mais à sa grande surprise, ce fut un petit enfant enroulait dans un pan de robe, d’environ deux ans, qui souriait comme heureuse de voir un rayon de lumière dans une belle plaine colorée. Le roi ne prit pas une seconde et se précipita vers l’étrange bambin qui semblait comme « sortis » de la tornade qui avait à présent disparut.
Il la prit dans les bras et souleva une chaînette avec écrit le nom de « Nera l’éternelle». Il regarda si elle n’était pas blessée. Mais rien, à part ses habits sales, rien ne laissait paraître que la jeune enfant se soit faite attaqué. La petite fille sourit à nouveau, et s’endormit très vite, mettant le pouce dans sa bouche. Le roi lui sourit aussi tendrement que possible malgré son habitude d’avoir une tête glaciale, et s’aperçut qu’elle avait une demi-lune rouge qui apparaissait sur son poignée. Il n’y prêta pas plus d’attention. Lui-même avait un petit signe sur son épaule qui ressemblait plus à haricot qu’à autre chose. Il avait perdu ses enfants et maintenant, il avait l’occasion de récupéré un enfant abandonné. De plus, il savait que son âge et sa « popularité envers les femmes » ne lui permettait pas d’en avoir un autre.
- Très bien Nera ! Prononça t-il. A présent, ton anniversaire sera le jour où je t’ai trouvé c'est-à-dire le trente-deux Septro!
Il souleva la jeune enfant et l’emmena vers son immense palais argenté, d’où surplombait derrière l’immense volcan, le Mont d’Ailes d’Argent


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MessageSujet: Re: Nera Deltania [Prologue, suite à venir]   Nera Deltania [Prologue, suite à venir] Icon_minitimeMar 7 Juil - 19:07

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MessageSujet: Re: Nera Deltania [Prologue, suite à venir]   Nera Deltania [Prologue, suite à venir] Icon_minitimeMar 7 Juil - 20:02

Prologue

Commentaire

J'ai beaucoup aimé. Ton texte est très fluide à lire, à aucun moment j'ai dut m'arrêté car les phrases n'allaient pas bien. Le vocabulaire est bien choisi et plutôt riche. Les descriptions sont très cherchées et ne sont pas de trop. Il y a quelques répétitions, mais rien de choquant lors de la lecture.
Je suis impatiente de lire le reste de ton écrit et je suis certaine que ton histoire va être très intéressante à lire et à suivre. =)

Ce j'en pense

* Je trouve personnellement que les deux premiers paragaphes sont beaucoup plus travaillés que ceux qui suivent et c'est assez flagrant.

* La foule de sorciers et sorcières ne réagit pas à la mort (publique) de Akréaïsus et ça m'a plutôt bien choqué.

Foteus d'eaurtograf

J'ai repéré quelques fautes d'orthographe. Rien de certain par contre. :$

Elle pleurait ne sachant où elle se située.
Elle pleurait ne sachant pas où elle se situait.

aux milles et unes questions des spectateurs :
aux mille et unes (une ?) questions des spectateurs :

je confis
Verbe confier : je confie



Voilà. Pour le moment j'ai rien à ajouter. ^^ Bonne continuation. Wink
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MessageSujet: Re: Nera Deltania [Prologue, suite à venir]   Nera Deltania [Prologue, suite à venir] Icon_minitimeMer 8 Juil - 10:21

Merci pour ton commentaire, les fautes seront reédités car de toute manière une fois mon livre entièrement écrit, je referais une relecture entière, reformulant ce qui ne va pas, ceci est une sorte de premier-second jet Wink.

Donc, il ya également un ordre que je vais changer, le chapitre qui était censé être le premier passera en deuxième car je vais rajouter une partie que j'avais hésité à mettre beaucoup plus tard, mais pour vous, je préfère le mettre en premier puisque je ne sais pas encore si je posterai entièrement la suite.

Sinon pour mieux vous aider à comprendre le thème de mon histoire, voici en gros le résumé de l'histoire:

Une jeune fille au pouvoir incroyable née. Cette mystérieuse inconnue à pour nom courant : l'élue. L'élue apparait que tous les 2000 ans, et c'est elle qui décide du destin du monde entre le bien et le mal: cependant, un groupe de personne, les Otrigas, ayant pour premier but de détruire l'élue pour éviter une guerre sans fin, cherche à la tuer.
L'élue possède une marque sur son poignet, cette marque devient rouge lorsque les pensées de celle-ci sont négatives, et bleu lorsqu'elles sont positives. La couleur de sa tâche fait varié également son caractère. C'est donc pour ça, que l'élue ne doit pas tomber entre de mauvaises mains pour ne pas que sa marque devienne définitivement rouge et qu'elle fasse régner le chao sur Hozirion (la planète où elle vit).
Hélas, un homme, Akréaïsus kidnappe l'élue à sa naissance, lui confiant tous ses pouvoirs maléfiques, l'élue se nomme Nera.
Plus tard, Nera grandit chez un grand roi bon et symphatique. Celui meurt lors de la destruction de sa ville. Nera part donc à l'aventure accompagné de son cheval qui deviendra Pégase, Lynfer.
Mais hélas, les sombres pouvoirs qu'elle possède ne feront qu'influencer son caractère du mauvais côté. Ainsi la jeune fille possèdera deux caractères incontrolable, l'un bon, l'autre destructeur.
Accompagné de deux vampires, Xeryel et Argawaen, elle part à l'aventure à travers Hozirion essayant de retrouver ses sources, sa vraie mère, et surtout le destin qu'elle devra accomplir. Les aventures qu'elle vivra lui guideront le bon chemin...où le mauvais.

Voilà =D
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MessageSujet: Re: Nera Deltania [Prologue, suite à venir]   Nera Deltania [Prologue, suite à venir] Icon_minitimeMer 8 Juil - 11:31

Ca va vraiment être intéressant à suite. =) J'ai hâte de lire la suite. :p
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MessageSujet: Re: Nera Deltania [Prologue, suite à venir]   Nera Deltania [Prologue, suite à venir] Icon_minitimeMer 8 Juil - 11:46

En tout cas sa mefait toujours plaisir de savoir que j'ai du soutien en voyant que mon histoire plait parceque c'est pas facile d'écrire sans avoir de soutien, tu sais pas trop ce que tu écris est bien en fait Rolling Eyes

Merci
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MessageSujet: Re: Nera Deltania [Prologue, suite à venir]   Nera Deltania [Prologue, suite à venir] Icon_minitime

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